Pour ce premier article thématique axé sur ma pratique de la gravure, j’ai décidé de m’attaquer à la « linogravure ».
Pourquoi cette technique? Car elle a l’avantage d’être relativement rapide à mettre en place et nécessite peu de matériel en comparaison à la technique de « l’eau forte ».
Tout d’abord, qu’est-ce que la linogravure me direz-vous? Il s’agit d’un procédé de gravure en relief qui consiste à l’aide de gouges (un petit outil doté d’une pointe en acier) à enlever de la matière d’une plaque de linoléum (Oui, il s’agit bien du même matériau utilisé pour les revêtements de sol!)
Le linoléum étant un matériau souple, l’utilisation de la gouge ne requiert pas d’effort éprouvant contrairement à la gravure sur bois (qui sera très certainement le sujet d’un prochain article).
Ma séance de redécouverte de cette technique s’est déroulée sur deux après-midi. Pour mon 1er essai, j’avais opté pour une illustration en monochrome d’inspiration organique & végétale.
Voici ci-dessous les 3 étapes pour la conception d’une illustration en linogravure : La gravure du visuel, l’encrage au rouleau et le passage sous presse!
N’étant pas entièrement satisfait de cette première illustration, j’ai décidé de me lancer le lendemain sur un 2nd projet en bichromie (2 plaques de couleurs différentes) avec un tracé plus simple.
Le visuel ainsi crée est constitué d’un dessin imprimé en ocre jaune enrichi d’une pointe de vert ; la 2nd plaque est imprimée en terre de sienne brûlée légèrement assombrie avec du noir.
Voici les impressions finales :
Autre avantage de cette technique : le temps de nettoyage!
Les encres utilisées étant solvables à l’eau, un simple coup d’éponge est nécessaire!
L’inconvénient majeur de la linogravure reste la finesse du tracé, surtout sur des petits formats (première illustration : 210x150mm – seconde : 185x100mm) : difficile d’avoir beaucoup de détails mais c’est ce qu’il en fait le charme !
